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Text: Adamo. Par Les Temps Qui Courent.

Au coeur du vacarme de la ville
Je reve d'un jardin tranquille
Ou j'pourrais m'asseoir au soleil sur un banc
Et prendre le temps de saluer les gens
J'ai tellement de choses a leur raconter
Oui mais dans la ville faudrait les crier
J'aimerais bien savoir comment ils s'appellent
Leur tendre la main, prendre de leurs nouvelles
Mais par les temps qui courent
Les gens passent leur chemin
Mais par les temps qui courent
A la place des jardins
Il y a des tours qui montent
Qui montent, qui montent sans fin
Des tours qui gardent pour elles
Le soleil de nos matins
Et toi, l'ange en haillons, aux ailes dechirees
As-tu trouve le ciel dans ta course insensee?
Ou, t'etais-tu perdu de la nuit a l'aurore
Dis-moi juste ou tu vas, en quoi tu crois encore
Et toi l'ombre qui passe,
Oui toi qui me ressembles
Dis-moi qui t'as blessee,
Dis-moi pourquoi tu trembles
Ne sois pas si pressee
Accordons nos deux pas
On pourrait s'raconter
C'qui nous retient ici-bas
Et si de nos solitudes,
Et si enfin elles se touchent
Pouvait naitre une histoire jolie a raconter
On accrocherait des etoiles
Par-dessus notre couche
On peindrait dans nos regards
Le bonheur d'exister
Mais par les temps qui courent
Les gens passent leur chemin
Mais par les temps qui courent
A la place des jardins
Il y a des tours qui montent
Qui montent, qui montent sans fin
Des tours qui gardent pour elles
Le soleil de nos matins
Il y a des tours qui montent
Qui montent, qui montent sans fin
Des tours qui gardent pour elles
Le soleil de nos matins

(Merci a Alain pour cettes paroles)
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