Text: Damien Saez. Les Printemps.
Une maison, un jardin,
un pot d'fleurs, un p'tit copain.
un boulot qui sert a personne,
et puis des pilules pour ton chien.
T'as vu c'qu'on a prevu pour toi
Sur t'auras tout le necessaire.
Un chemin qui va droit trace
pour la maison d'retraite
Dans ma bagnole, dans le trafic
faudrait oublier la panique.
Paranoia dans les cerveaux.
Paranoia dans les metros
Paris toute nue sous les etoiles
qui r'ssemble a rien qu'a s'faire la malle
De l'autre cote de l'Atlantide
histoire d'aller defier le vide
funambule entre les grattes ciel
Je defie les mirages..
les avions d'chasse et les soleils
l'accoutrement et l'apanage
Des societes sous vide
Des amours de supermarches
Mais la meute est avide,
du rien qu'on lui promet..
Est-ce que tu vois le printemps?
Moi je ne vois rien venir..
Dis moi est-ce que tu l'entends?
La grande depression qui arrive..
J'vois des champignons sur la mer
Des araignees sur l'hemisphere
La lune est blues et les surfeurs
ont les trajectoires du bonheur
Bali, Paris on se ressemble
pas vu pas pris dans l'ambulance
les filles ont les gueules de traversieres
Etendez moi dans vos campagnes..
Crucifiez l'etre et le paraitre..
dis ou l'on va, toi le sais-tu?
sur, sur des oceans perdus..
navigateur, au gre des vents,
je marche nu sur les torrents
Les pirates ne me font pas peur
Depuis que je t'ai dans le coeur.
Moi tu sais, je vois des printemps
a chaque mome qui crie la rage,
a chaque bagnole qu'on brule,
a chaque mot tendre qu'on dit,
a chaque idiot du village,
qui trouvera sa Marguerite
a chaques fois qu'un bout de pierre,
parvient a sortir de l'eclipse.
Est ce que tu vois le printemps..
Celui qui met nos terres, au soleil..
Dis moi est-ce que tu l'entends?
Du bourgeon oui la fleur qui sommeil
Est ce que tu vois le printemps?
Celui qui fait couler les ruisseaux
Dans les flots des oceans
faut remettre les compteurs a 0.
Plus le droit d' rouler a 55
Plus le droit de fumer dans les cafes
Plus le droit d'etre bourre a la rue
Plus le droit de se balader tout nu
Plus le droit de passer la frontiere
Plus le droit de boire dans les rivieres
a chaque coin de rue, un peage.
a chaque merde, son emballage.
Plus le droit de faire l'amour dehors
Plus le droit des feux sur la plage
Plus le droit de chanter dans les metros
Plus le droit de se trouver un boulot
Plus le droit d'aimer les filles des rues
Plus le droit que de fermer sa gueule
Plus le droit que de finir tout seul
Tout droit dans le cercueil
Dans cette insignifiance autour
Dans ce marche aux idioties
Dans les travers de qui on est
Dans le pervers des libertes
Dans la these et dans l'antithese
Dans la chaleure rouge des braises
Dis-moi quand tu regardes
au fond des horizons du mauvais temps ..
Est ce que tu vois le printemps..
Celui qui met nos terres, au soleil..
Dis moi est-ce que tu l'entends?
De la fleur, y'a l'epine qui sommeille
Est-ce que tu vois le printemps?
Celui qui fait couler les ruisseaux
Entre les doigts des torrents
Oui c'est sur qu'ils sont ivres nos bateaux
Est-ce que tu vois le printemps?
Nos amours que l'on jette en pature
Dans les flots des oceans
Les lettres restent mortes litteratures.
un pot d'fleurs, un p'tit copain.
un boulot qui sert a personne,
et puis des pilules pour ton chien.
T'as vu c'qu'on a prevu pour toi
Sur t'auras tout le necessaire.
Un chemin qui va droit trace
pour la maison d'retraite
Dans ma bagnole, dans le trafic
faudrait oublier la panique.
Paranoia dans les cerveaux.
Paranoia dans les metros
Paris toute nue sous les etoiles
qui r'ssemble a rien qu'a s'faire la malle
De l'autre cote de l'Atlantide
histoire d'aller defier le vide
funambule entre les grattes ciel
Je defie les mirages..
les avions d'chasse et les soleils
l'accoutrement et l'apanage
Des societes sous vide
Des amours de supermarches
Mais la meute est avide,
du rien qu'on lui promet..
Est-ce que tu vois le printemps?
Moi je ne vois rien venir..
Dis moi est-ce que tu l'entends?
La grande depression qui arrive..
J'vois des champignons sur la mer
Des araignees sur l'hemisphere
La lune est blues et les surfeurs
ont les trajectoires du bonheur
Bali, Paris on se ressemble
pas vu pas pris dans l'ambulance
les filles ont les gueules de traversieres
Etendez moi dans vos campagnes..
Crucifiez l'etre et le paraitre..
dis ou l'on va, toi le sais-tu?
sur, sur des oceans perdus..
navigateur, au gre des vents,
je marche nu sur les torrents
Les pirates ne me font pas peur
Depuis que je t'ai dans le coeur.
Moi tu sais, je vois des printemps
a chaque mome qui crie la rage,
a chaque bagnole qu'on brule,
a chaque mot tendre qu'on dit,
a chaque idiot du village,
qui trouvera sa Marguerite
a chaques fois qu'un bout de pierre,
parvient a sortir de l'eclipse.
Est ce que tu vois le printemps..
Celui qui met nos terres, au soleil..
Dis moi est-ce que tu l'entends?
Du bourgeon oui la fleur qui sommeil
Est ce que tu vois le printemps?
Celui qui fait couler les ruisseaux
Dans les flots des oceans
faut remettre les compteurs a 0.
Plus le droit d' rouler a 55
Plus le droit de fumer dans les cafes
Plus le droit d'etre bourre a la rue
Plus le droit de se balader tout nu
Plus le droit de passer la frontiere
Plus le droit de boire dans les rivieres
a chaque coin de rue, un peage.
a chaque merde, son emballage.
Plus le droit de faire l'amour dehors
Plus le droit des feux sur la plage
Plus le droit de chanter dans les metros
Plus le droit de se trouver un boulot
Plus le droit d'aimer les filles des rues
Plus le droit que de fermer sa gueule
Plus le droit que de finir tout seul
Tout droit dans le cercueil
Dans cette insignifiance autour
Dans ce marche aux idioties
Dans les travers de qui on est
Dans le pervers des libertes
Dans la these et dans l'antithese
Dans la chaleure rouge des braises
Dis-moi quand tu regardes
au fond des horizons du mauvais temps ..
Est ce que tu vois le printemps..
Celui qui met nos terres, au soleil..
Dis moi est-ce que tu l'entends?
De la fleur, y'a l'epine qui sommeille
Est-ce que tu vois le printemps?
Celui qui fait couler les ruisseaux
Entre les doigts des torrents
Oui c'est sur qu'ils sont ivres nos bateaux
Est-ce que tu vois le printemps?
Nos amours que l'on jette en pature
Dans les flots des oceans
Les lettres restent mortes litteratures.