Text: Jean Ferrat. Other. Les Cerisiers.
J'ai souvent pense c'est loin la vieillesse
Mais tout doucement la vieillesse vient
Petit a petit par delicatesse
Pour ne pas froisser le vieux musicien
Si je suis trompe par sa politesse
Si je crois parfois qu'elle est encor loin
Je voudrais surtout qu'avant m'apparaisse
Ce dont je revais quand j'etais gamin
Ah qu'il vienne au moins le temps des cerises
Avant de claquer sur mon tambourin
Avant que j'aie du boucler mes valises
Et qu'on m'ait pousse dans le dernier train
Bien sur on dira que c'est des sottises
Que mon utopie n'est plus de saison
Que d'autr' ont chante le temps des cerises
Mais qu'ils ont depuis change d'opinion
Moi si j'ai connu des annees funestes
Et mes cerisiers des printemps pourris
Je n'ai pas voulu retourner ma veste
Ni me resigner comme un homme aigri
Ah qu'il vienne au moins le temps des cerises
Avant de claquer sur mon tambourin
Avant que j'aie du boucler mes valises
Et qu'on m'ait pousse dans le dernier train
Tant que je pourrai trainer mes galoches
Je fredonnerai cette chanson-la
Que j'aimais deja quand j'etais gavroche
Quand je traversais le temps des lilas
Que d'autres que moi chantent pour des prunes
Moi je resterai fidele a l'esprit
Qu'on a vu paraitre avec la Commune
Et qui souffle encore au c?ur de Paris
Ah qu'il vienne au moins le temps des cerises
Avant de claquer sur mon tambourin
Avant que j'aie du boucler mes valises
Et qu'on m'ait pousse dans le dernier train
Other
Jean Ferrat