Text: Jean Ferrat. Dix-sept Ans.
Je l'ai vue je l'ai vue je vous jure un matin
Arrivant en avion de son pays lointain
Aussi fraiche aussi tendre aussi gaie qu'un printemps
Et s'arreta le temps
Elle avait le teint mat des yeux croissant de lune
Sur ses reins qui dansaient deux longues tresses brunes
Donnaient a sa jeunesse un eclat triomphant
Sous le soleil levant
Elle etait a la fois timide et sure d'elle
Par sa voix ses propos sa grace naturelle
Rien ne la distinguait des filles de ce temps
Elle avait dix-sept ans
Nulle ombre ne voilait son regard enfantin
Nul regret ne faisait palpiter sa poitrine
Elle avait au combat de sa main douce et fine
Tue dix americains
Arrivant en avion de son pays lointain
Aussi fraiche aussi tendre aussi gaie qu'un printemps
Et s'arreta le temps
Elle avait le teint mat des yeux croissant de lune
Sur ses reins qui dansaient deux longues tresses brunes
Donnaient a sa jeunesse un eclat triomphant
Sous le soleil levant
Elle etait a la fois timide et sure d'elle
Par sa voix ses propos sa grace naturelle
Rien ne la distinguait des filles de ce temps
Elle avait dix-sept ans
Nulle ombre ne voilait son regard enfantin
Nul regret ne faisait palpiter sa poitrine
Elle avait au combat de sa main douce et fine
Tue dix americains
Jean Ferrat