Text: Jean Ferrat. Pauvre Boris.
Tu vois rien n'a vraiment change
Depuis que tu nous a quitte
Les cons n'arretent pas de voler
Les autres de les regarder
Si l'autre jour on a bien ri
Il parait que " Le deserteur "
Est un des grands succes de l'heure
Quand c'est chante par Anthony
Pauvre Boris
Voila quinze ans qu'en Indochine
La France se deshonorait
Et l'on te traitait de vermine
De dire que tu n'irais jamais
Si tu les vois sur leurs guitares
Ajuster tes petits couplets
Avec quinze annees de retard
Ce que tu dois en rigoler
Pauvre Boris
Ils vont chercher en Amerique
La mode qui fait des dollars
Un jour ils chantent des cantiques
Et l'autre des refrains a boire
Et quand ca marche avec Dylan
Chacun a son petit Vietnam
Chacun son negre dont les os
Lui dechirent le c?ur et la peau
Pauvre Boris
On va quitter ces pauvres mecs
Pour faire une java d'enfer
Manger la cervelle d'un eveque
Avec le foie d'un militaire
Faire sauter a la dynamite
La bourse avec le Pantheon
Pour voir si ca tuera les mythes
Qui nous devorent tout du long
Pauvre Boris
Tu vois rien n'a vraiment change
Depuis que tu nous a quittes
Depuis que tu nous a quitte
Les cons n'arretent pas de voler
Les autres de les regarder
Si l'autre jour on a bien ri
Il parait que " Le deserteur "
Est un des grands succes de l'heure
Quand c'est chante par Anthony
Pauvre Boris
Voila quinze ans qu'en Indochine
La France se deshonorait
Et l'on te traitait de vermine
De dire que tu n'irais jamais
Si tu les vois sur leurs guitares
Ajuster tes petits couplets
Avec quinze annees de retard
Ce que tu dois en rigoler
Pauvre Boris
Ils vont chercher en Amerique
La mode qui fait des dollars
Un jour ils chantent des cantiques
Et l'autre des refrains a boire
Et quand ca marche avec Dylan
Chacun a son petit Vietnam
Chacun son negre dont les os
Lui dechirent le c?ur et la peau
Pauvre Boris
On va quitter ces pauvres mecs
Pour faire une java d'enfer
Manger la cervelle d'un eveque
Avec le foie d'un militaire
Faire sauter a la dynamite
La bourse avec le Pantheon
Pour voir si ca tuera les mythes
Qui nous devorent tout du long
Pauvre Boris
Tu vois rien n'a vraiment change
Depuis que tu nous a quittes
Jean Ferrat