Text: Yves Montand. J'avions Reçu Commandement (Le Conscrit).
J'avions recu commandement
De partir pour la guerre
Je ne me soucions point pourtant
D'abandonner notre mere
Pourtant l'a ben fallu
J'ai pris mon sac et je suis venu
Pourtant l'a ben fallu
J'ai pris mon sac et je suis venu
Y m'ont donne un grand fusil
Une sabre, une gibeciere
Une grande capote, un grand t'habit
Pendant jusqu'au darriere
Et fallait se tenir drait
Aussi drait qu'un pic un piquet
Et fallait se tenir drait
Aussi drait qu'un pic un piquet
Y'en avait sur leurs chevaux
Qui faisaient bien deux metres
Avec deux ou trois plus de zoziau
Plantes dessus leur tete
Et des poils d'artillon
Tout alentour de leurs talons
Et des poils d'artillon
Tout alentour de leurs talons
Y m'ont place en faction
Devant une citadelle
Ceux qui n'connaissions point mon nom
M'appelions "sentinelle ! "
A chaque chat qui passait
Fallait crier "quou qu'chi, quou qu'chai"
A chaque chat qui passait
Fallait crier "quou qu'chi, quou qu'chai"
Y m'ont mene dans un grand champ
Qu'appelions champ de bataille
On s'etripait, on s'epiaulait
C'etait pis que de la volaille
Ma foi, la peur m'a pris
J'ai pris mon sac et je suis parti.
(variante) J'ai pris mon sac et me voici !
De partir pour la guerre
Je ne me soucions point pourtant
D'abandonner notre mere
Pourtant l'a ben fallu
J'ai pris mon sac et je suis venu
Pourtant l'a ben fallu
J'ai pris mon sac et je suis venu
Y m'ont donne un grand fusil
Une sabre, une gibeciere
Une grande capote, un grand t'habit
Pendant jusqu'au darriere
Et fallait se tenir drait
Aussi drait qu'un pic un piquet
Et fallait se tenir drait
Aussi drait qu'un pic un piquet
Y'en avait sur leurs chevaux
Qui faisaient bien deux metres
Avec deux ou trois plus de zoziau
Plantes dessus leur tete
Et des poils d'artillon
Tout alentour de leurs talons
Et des poils d'artillon
Tout alentour de leurs talons
Y m'ont place en faction
Devant une citadelle
Ceux qui n'connaissions point mon nom
M'appelions "sentinelle ! "
A chaque chat qui passait
Fallait crier "quou qu'chi, quou qu'chai"
A chaque chat qui passait
Fallait crier "quou qu'chi, quou qu'chai"
Y m'ont mene dans un grand champ
Qu'appelions champ de bataille
On s'etripait, on s'epiaulait
C'etait pis que de la volaille
Ma foi, la peur m'a pris
J'ai pris mon sac et je suis parti.
(variante) J'ai pris mon sac et me voici !
Montand, Yves
Montand, Yves