Text: Michel Sardou. Voyageur Immobile.
Voyageur immobile
J'ai vecu des souffrances
Dans le plus grand silence
D'un univers sans fin
Dans mon cerveau liquide
Descendaient des rapides
Qui se perdaient au loin
Dans la mer des sarcasmes
Ou tournaient mes fantasmes
Ou naissaient mes chagrins
Dans mon cerveau malade
Defilaient en cascade
Tous les chateaux du Rhin
Et les palais sans nombre
Qui s'abimaient dans l'ombre
Des egouts venitiens
Dans mon cerveau fragile
Des cavaliers d'argile
M'ont decouvert la Chine
Et la sous un ciel jaune
J'ai aime sur son trone
Ma premiere figurine
Voyageur immobile
Retenu par un fil
Aux anneaux de cristal
D'un ocean glacial
J'ai connu des naufrages
De soleil en eau bleue
En vieux chasseurs d'images
Quelques chariots en feu
Voyageur immobile
Retenu par un fil
Aux anneaux de cristal
D'un ocean glacial
Attache comme un ile
J'ai vecu des souffrances
Dans le plus grand silence
D'un univers sans fin
Dans mon cerveau liquide
Descendaient des rapides
Qui se perdaient au loin
Dans la mer des sarcasmes
Ou tournaient mes fantasmes
Ou naissaient mes chagrins
Dans mon cerveau malade
Defilaient en cascade
Tous les chateaux du Rhin
Et les palais sans nombre
Qui s'abimaient dans l'ombre
Des egouts venitiens
Dans mon cerveau fragile
Des cavaliers d'argile
M'ont decouvert la Chine
Et la sous un ciel jaune
J'ai aime sur son trone
Ma premiere figurine
Voyageur immobile
Retenu par un fil
Aux anneaux de cristal
D'un ocean glacial
J'ai connu des naufrages
De soleil en eau bleue
En vieux chasseurs d'images
Quelques chariots en feu
Voyageur immobile
Retenu par un fil
Aux anneaux de cristal
D'un ocean glacial
Attache comme un ile
Sardou, Michel