Text: Yves Jamait. Quitte Moi.
Quitte-moi, quittons-nous juste un peu trop longtemps
Pour que nous ressentions le bonheur d'etre triste
Loin des yeux, loin du corps, pour que l'envie resiste
Que je te dise "Viens" et pour que tu me reves
De l'aube qui se couche a la nuit qui se leve
Quitte-moi, quittons-nous juste un peu trop longtemps
Il faut que tu me manques, il faut que tu m'esperes
Inconfortablement, sans l'ombre d'un repere
Il faut que le ressac de la vie nous chavire
Nous perde corps et biens, brise notre navire
Quitte-moi, quittons-nous juste un peu trop longtemps
Il faut qu'au telephone, incertain, je bafouille
Que je tue le facteur quand il revient bredouille
Que je me broie les reins a vider aux ordures
La poubelle remplie d'habitudes trop mures
Quitte-moi, quittons-nous juste un peu trop longtemps
Juste un peu trop
Quitte-moi, quittons-nous juste un peu trop longtemps
Pour que je foute au feu mes plus mauvais poemes
Que j'aille au magasin des nouveaux stratagemes
Pour que demain s'avance et aujourd'hui s'arrete
Fais croire que tu vas chercher des... cigarettes
Pour que nous ressentions le bonheur d'etre triste
Loin des yeux, loin du corps, pour que l'envie resiste
Que je te dise "Viens" et pour que tu me reves
De l'aube qui se couche a la nuit qui se leve
Quitte-moi, quittons-nous juste un peu trop longtemps
Il faut que tu me manques, il faut que tu m'esperes
Inconfortablement, sans l'ombre d'un repere
Il faut que le ressac de la vie nous chavire
Nous perde corps et biens, brise notre navire
Quitte-moi, quittons-nous juste un peu trop longtemps
Il faut qu'au telephone, incertain, je bafouille
Que je tue le facteur quand il revient bredouille
Que je me broie les reins a vider aux ordures
La poubelle remplie d'habitudes trop mures
Quitte-moi, quittons-nous juste un peu trop longtemps
Juste un peu trop
Quitte-moi, quittons-nous juste un peu trop longtemps
Pour que je foute au feu mes plus mauvais poemes
Que j'aille au magasin des nouveaux stratagemes
Pour que demain s'avance et aujourd'hui s'arrete
Fais croire que tu vas chercher des... cigarettes
Yves Jamait